Justin, le bon « guide » techno
À 24 ans, Justin Duval est responsable des nouvelles technologies chez Farminove, concessionnaire Case IH. Un métier où il aide les agriculteurs à tirer le meilleur parti d’outils parfois complexes.
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Fin avril, Justin Duval entreprend de dépanner un client par téléphone. « Il n’a plus de signal GPS alors qu’il est train de semer. Là, il faut être réactif car cet agriculteur est bloqué. Je fais beaucoup de dépannage par téléphone, ou je m’appuie sur les ateliers répartis sur notre zone d’activité. C’est toute la difficulté de ce poste : savoir répondre présent sans que ça déborde sur le temps personnel. À 19 h 30, je coupe, sauf pendant les grosses périodes de chantiers. »
Depuis septembre 2024, Justin Duval est responsable des nouvelles technologies chez Farminove (1). Un métier varié car il est à la fois démonstrateur, formateur et réparateur. « Je voulais un boulot qui concilie l’agronomie avec mon attrait pour les technologies. Les mettre au service de l’agriculture. Être exploitant aujourd’hui demande déjà d’être très polyvalent, et la maîtrise des GPS, modulations de doses, coupure de tronçons, tous les automatismes en fait, n’est pas toujours aisée. Mon rôle est de venir en appui pour qu’ils soient pleinement efficaces. »
Une organisation en fonction des saisons
Fils d’exploitants à Ceintrey, au sud de Nancy, Justin adolescent aimait déjà « bidouiller les téléphones, les ordinateurs. » Après un BAC S au lycée agricole de Pixérécourt (Meurthe-et-Moselle), il s’oriente vers un BTS Gestion des équipements agricoles à Vesoul. Il poursuit jusqu’à un master Gestion des technologies innovantes pour l’agroéquipement, obtenu à Agro-Sup Dijon. Années pendant lesquelles il se forme chez Farminove, lors des périodes d’alternance, jusqu’à son embauche.
Si Justin est basé à la concession de Mirecourt, dans les Vosges, il sillonne un large territoire qui va de Metz à Vesoul, de la Marne à la Moselle. « Le plus difficile reste la gestion de mon planning, même si je suis très autonome, souligne-t-il. Je suis tributaire de la météo, des périodes de pointe. Je m’organise aussi en fonction des saisons, des salons. L’hiver est davantage consacré aux formations. » Ce que le jeune expert apprécie dans son métier, c’est le côté concret, d’être sur le terrain. La variété aussi, rencontrer différents types de structures, de productions, et de personnalités.
(1) Filiale de la coopérative EMC2
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